Pleine d’un amour insatiable pour le Seigneur et de gratitude pour l’amitié du Saint-Esprit, j’ai commencé à prier deux heures par jour : une nouvelle maison, une nouvelle vie, une nouvelle intensité de prière… certainement, toutes choses allaient devenir nouvelles. Quoique j’aie abandonné l’alcool, sachant que cela attristait le Seigneur et m’éloignait de lui, John continuait à boire. Pourtant il semblait faire des pas de géant. En ce qui concernait l’église et les choses de Dieu, il semblait très bien marcher. Un jour, un ami m’a envoyé une cassette d’un certain ministère et j’ai dit à John : - Il faut que tu entendes ça ! Je veux commander toutes les cassettes de ce Kenneth Copeland. - Vas-y, commande-les, me répondit-il. Je pensais recevoir une vingtaine de cassettes, mais un matin, un camion a reculé dans notre impasse et il a fallu utiliser un chariot pour introduire les cassettes dans la maison. Il y en avait 900 (!) que j’ai écoutées en boucle, ainsi que John !
Le Seigneur nous a conduits à fréquenter une église luthérienne. À chaque fois que nous nous rendions dans l’une des grandes églises de Walnut Creek, je priais : « S’il te plait, Seigneur, que ce soit notre église ! » mais la réponse était toujours « non ». Dans cette église, la moyenne d’âge était de 72 ans et il n’y avait qu’un seul autre enfant parmi les membres. Ma prière était : « S’il te plait, Seigneur, pas cette église ! » Mais j’entendais au-dedans de moi comme une douce voix qui me disait : « Si, c’est celle que J’ai choisie pour vous. » John a travaillé comme bénévole dans cette église et je me suis aussi lancée dans le volontariat. Lorsque j’ai commencé à monter une chorale d’enfants, des familles ont surgi comme par enchantement et la moyenne d’âge a chuté. Tous les jours, je venais voir le pasteur Scott pour lui demander : « Qu’est-ce que je peux faire ? » S’il n’avait rien pour moi, je balayais l’allée, ou bien je travaillais dans le jardin ou encore je faisais des visites à la maison de retraite. Pendant mes temps de prière, le Seigneur me donnait le sujet et même certaines phrases du sermon du pasteur pour le dimanche suivant, ce qui finissait par le rendre dingue. Mais je pense qu’il a dû me recommander car le Conseil m’a invitée à devenir membre. Le pasteur Scott et moi avons décidé de tenir des réunions de guérison les mercredis soirs. Il a mis une annonce dans le journal et l’a annoncé à l’église, mais la première fois je ne pouvais me résoudre à y aller. John ne voulait pas venir avec moi. Il n’était pas spécialement contre, mais il ne voulait pas en entendre parler. Alors que j’allais sortir, il m’a fait une réflexion où il était question de ‘faire semblant’. Sa résistance m’a rendue perplexe et m’a donné l’impression que je ne devais pas aller à cette réunion. Je suis passée plusieurs fois en voiture devant l’église et j’ai fini par me garer et entrer, avec une demi-heure de retard. L’église était bondée ! On n’avait jamais eu autant de monde. Le pasteur venait de finir son sermon ; quand il m’a vue, j’ai lu un grand soulagement dans ses yeux. Il m’a aussitôt appelée devant et m’a attribué la moitié du sanctuaire tandis qu’il prenait l’autre moitié. Puis, il a invité les gens à s’avancer pour la prière, un par un, vers lui ou vers moi ; nous leur avons imposé les mains et avons prié pour eux. Nous avons vu des miracles ! J’ai prié pour une femme atteinte d’une grave scoliose et tandis que je posais les mains sur sa colonne vertébrale, j’ai entendu un craquement dans son dos et sa colonne s’est lentement redressée. Il semblait que le Seigneur voulait guérir des dos par mes mains. Une femme en fauteuil roulant venait tous les mercredis et à chaque fois, nous priions ardemment pour elle. Au bout de quelques mois, elle parvint à s’avancer elle-même avec son fauteuil roulant, puis elle n’eut plus besoin d’aucune aide pour se déplacer. Je me sentais si privilégiée d’avoir cette nouvelle fonction !
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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