Peu de temps après avoir visionné ce film en pleine nuit, j'ai pu éprouver la vérité des instructions du Seigneur. Je cuisine en utilisant le livre de cuisine du Gourmet et je ne fais jamais deux fois le même plat. John n'aimait pas ça, mais il ne le disait jamais en face. Il se contentait de faire des commentaires du genre : « Tu as été chercher ça dans l’égout ? Ou « Quel est l'animal écrasé sur la route allons-nous manger ce soir ? » Il avait appris aux gosses à se moquer de moi de cette façon et ils essayaient de faire encore mieux que lui. Tous les trois se tordaient de rire; mais moi j'aimais cuisiner et je faisais le maximum pour préparer un bon repas et leurs singeries me blessaient. Plus d'une fois j'en avais pleuré. Il arrivait souvent que John aille cracher sa nourriture dans les toilettes. Les enfants voulaient l'imiter mais je le leur interdisais. Un soir où je n'avais sans doute pas réagi comme il aurait voulu, John mit le comble à ses provocations et recracha sa nourriture dans son assiette. J'étais debout à côté de l'évier de la cuisine et je me rappelle avoir pensé en le regardant : « Si je considère l'amour de Dieu pour moi, c'est vraiment rien du tout ». En fait, pour la première fois, j'ai eu envie de rire. Réprimant mon rire, j'ai approché une chaise et je me suis assise à côté de lui. Les gamins observaient la scène avec des yeux grands comme des soucoupes.
– Ce n'est que de la nourriture, ai-je dit à John. Ce n'est ni du poison, ni des ordures. Ça ne va rien te faire ; ça va juste te nourrir ». Il s'est levé, a pris son assiette de nourriture et en a jeté le contenu à la poubelle. Et il a dit aux enfants qu'ils pouvaient en faire autant. Les mômes m'ont regardé. – Allez-y, leur ai-je dit, mais vous n'aurez rien d'autre ce soir. Et tous les deux ont fini leur diner. Dieu m'avait dit d'aimer le monde entier et cela commençait ici dans ma salle à manger. Si je pouvais aimer mes gosses et mon mari ici même, je pourrais aimer tout le monde partout. Et pour les aimer signifiait que je devais me lever et défendre ce qui est juste. Quelque temps plus tard, tandis que je me préparais pour aller au théâtre, j'ai appris que pour les aimer je devais aussi chercher le Seigneur. John et moi avions des billets pour la saison théâtrale à San Francisco et à chaque soirée, nous devions diner plus tôt, foncer pour traverser Bay Bridge et nous garer dans un parking encombré pour arriver à temps au lever de rideau. Un de ces soirs-là, John a dit en regardant J.J. et Jo : – Qui leur a appris de telles manières ? Ils sont répugnants. Ils avaient tous les deux leurs coudes sur la table et étaient quasiment affalés dans leurs assiettes. J'ai dit : – Votre père a raison. Redressez-vous. Ils m'ont regardée stupéfaits et se sont redressés de mauvaise grâce. John a repoussé son assiette. – Je ne peux pas manger cette bouillie avant d'aller voir une pièce de théâtre. Je vais avoir une indigestion. J'ai ramassé son assiette, l'ai vidée dans l'évier, puis je l'ai rincée et l'ai mise dans le lave-vaisselle. Et j'ai commencé à laver les marmites et les casseroles. – T'as vraiment besoin de faire autant de bruit ?, a hurlé John. J'essaye d'apprendre à mes plongeurs à ne pas faire de bruit quand ils font la vaisselle. Il est tout aussi facile de ne pas faire de bruit que d'en faire. – Désolée, ai-je ânonné, en essayant d'agir avec calme. – Où sont les billets pour ce soir ?, demanda John comme s'ils avaient dû apparaître immédiatement sur la table. – Ils sont dans mon sac, répondis-je. – Ils devraient être dans ma poche, dit-il en palpant la pocher de sa chemise. Avant de quitter la maison, je les ai pris, les ai fourrés dans la poche de chemise de John et je l'ai suivi dans la voiture. Pendant ce court trajet, j'ai dit dans mon cœur : « Père, il n'aime pas la façon dont je fais mon travail ». Et j'ai entendu la voix de Dieu retentir dans mon oreille : « Moi, j'aime la façon dont tu fais ton travail ! » A partir de ce moment-là, j'ai cherché à savoir si le Père aimait ce que je faisais et j'étais stupéfaite de réaliser à quel point il prenait plaisir en moi.
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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