Un matin pendant mon temps de prière, j'ai entendu le Seigneur me dire : « Va à Rhema », et j'ai écrit ça dans mon journal intime. Connaissant le sens du mot "Rhema" dans la Parole de Dieu, j'ai pensé qu'il voulait que je lise davantage la Bible ; alors j'ai renforcé mes temps de lecture. Mais un mois plus tard, une amie m'a dit : « Vous devriez aller à Rhema, toi et ton mari ». Je lui ai demandé ce qu'était "Rhema" et elle m'a dit qu'il s'agissait d'une école biblique en Oklahoma. Ca me semblait un très grand pas à faire que d'y aller, mais j'ai quand-même écrit pour me renseigner. John détestait le travail de restaurateur et je crois qu'il aurait même accepté d'aller travailler à la construction du pipeline en Alaska si cela avait pu le faire sortir de l'administration et de la restauration. Pourtant, il y a réfléchi à deux fois avant de vendre ses restaurants et la maison pour aller en Oklahoma. Quant à moi, il n'était pas évident de laisser tomber mon engagement dans l'église. Nous avons donc demandé une confirmation au Seigneur. Au début du printemps, nous sommes allés passer le week-end chez des amis à Santa Rosa et nous avons assisté au culte dans leur église. John et moi nous étions mis d'accord pour demander au Seigneur de nous donner une confirmation ce jour-là, précisément. Nous avons attendu pendant tout le culte un signe de la part de Dieu, mais rien ne s'est produit jusqu'à ce que le pasteur prie pour nous à la fin. Il bredouilla sans pouvoir donner une parole claire et finit par laisser échapper : « Oh, Seigneur, que ton Rhema prenne possession de leur cœur ! » Nous avions notre confirmation ; nous sommes retournés chez nous et avons convaincu Bob qu'il était temps de mettre en vente les restaurants.
Un mois plus tard, le dossier d'inscription de John lui a été renvoyé par Rhema. John est volontiers moqueur et sarcastique. Quand je l'ai connu, j'ai d'abord trouvé cela séduisant, mais maintenant chacune de ses paroles cyniques me faisait faire la grimace et apparemment il en allait de même pour Rhema. Dans le formulaire d'inscription on lui demandait, quelque part, à quel moment il avait pour la dernière fois consommé de l'alcool (car l'alcool est interdit dans cette école). Et il avait répondu avec humour : « Hier soir ». Les dirigeants de l'école voulaient savoir ce que ça voulait dire. Quand il a répondu à ce questionnaire, John s'est aperçu à son grand étonnement que sa dernière prise d'alcool remontait en effet à cette soirée-là et qu'il n'avait plus rien bu depuis. Le Seigneur l'avait libéré du vin sans qu'il le lui ait même demandé. Nous l'avons compris comme une confirmation supplémentaire de ce que Dieu nous voulait bien dans cette école biblique. Peu de temps après, Bob et sa femme sont venus dîner pour mettre au point le 80ème anniversaire d'Isabelle en mai. Nous nous préparions à partir en août et pourtant nos restaurants ne se vendaient pas. Bob possédait la part du lion dans cette affaire. Après le dîner, comme je servais le café, après avoir remué ses trois cuillères à sucre dans sa tasse, il demanda : – Pensez-vous toujours partir en août ? Comme John ne disait rien, j'ai répondu « Oui ». – Si vous me laissez les restaurants à gérer, vous n'en tirerez rien. – Bob, ils seront vendus à ce moment-là, dis-je avec assurance. – Je vous dis simplement que je les ferai couler avant de vous donner le moindre centime. – Bob, le Seigneur ne nous appellerait pas à étudier dans cette école biblique s'il n'avait pas prévu de pourvoir à nos besoins. – Je ne fais que vous avertir, dit Bob avant de changer de sujet. Cette courte conversation m'avait terrifiée. Le frère de John, qui avait une mentalité de chef de gang mettrait à exécution ses menaces. Bob et son copain Bernard faisaient du recel de matériel volé pour des malfaiteurs depuis leur adolescence, organisaient des jeux d'argent illégaux et je ne sais quoi encore, et je me disais que s'ils avaient fait des sales coups à d'autres, qu'est-ce qui pourrait bien empêcher Bob de faire de même avec nous ? John écarta ces pensées d'un revers de main : – Mon frère ne va pas nous laisser tomber. Je me fiche de ce qu'il dit. Et nous avons continué à faire avancer nos projets.
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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