À la fin du mois de Juillet, après le camp de vacances familiales, les enfants et moi partîmes pour l’Oklahoma pour trouver une maison et pour acheter un cheval pour Jo, un moyen de lui faire accepter le déménagement. Nous voyageâmes en camping-car avec une remorque achetée pour faciliter notre voyage et en prévision de week-ends à explorer le territoire des cowboys. Je me sentais comme une cavalière chevauchant sur l’autoroute et bondissant dans mon étalon de camping-car. En arrivant nous empruntâmes un chemin poussiéreux où nous devions rencontrer un vendeur de chevaux, un homme de l’Oklahoma de grande taille. Il nous salua appuyé sur une double barrière, une branche de blé entre les dents. Une fois la poussière soulevée par notre arrivée posée, nous descendîmes du camping-car et l’homme cria : - « Salut ! » Il toucha son chapeau pour nous saluer mais lorsque nous lui tendîmes la main comme on le fait en Californie, il fit de même en nous tendant sa main gantée. Il dit ensuite :
« Alors, cette petite dame veut s’acheter un cheval. » Le regard de Jo se posa tout d’abord sur ses bottes de cowboy éraflées, se promenèrent sur son jean usé, s’arrêtèrent sur la boucle de sa ceinture pour lire ce qui y était inscrit : « Oklahoma, #1 ». Ses yeux continuèrent leur ascension sur sa chemise à carreaux avec des boutons perlés, sur son visage souriant et rocailleux, pour finir, sur son stetson. Elle fit un grand sourire et dit : « Oui » Je compris alors pourquoi on appelait les cowboys de l’Oklahoma « les grands verres d’eau fraîche », tant cet homme était réconfortant. Quand Jo lui eut dit ce qu’elle souhaitait, il releva son chapeau de cowboy de son front laissant apparaître une peau blanche au-dessus de la ligne délimitant son bronzage. A table il devait détonner mais c’était notre homme. Il se gratta la tête et dit : « Je pense que j’ai exactement ce qu’il vous faut. Ne bougez pas. » Il disparut sur le côté d’une écurie ouverte et revint tenant un doux cheval hongre, marron clair avec des pattes d’un autre ton lui faisant comme des chaussettes et une étoile brillant sur son front. « Son nom est Doheny. » « Doheny ! » Jo semblait plus satisfaite. L’homme tapa sur le garrot de Doheny, ce à quoi il répondit par une saccade du flanc et en se tournant pour regarder avec des yeux pleins de tendresse la personne qui lui avait administré cette claque. « Ouais. » dit l’homme, « Doheny, il a tous ses papiers ». « Oh. Alors je peux l’appeler comme je veux » déclara Jo. « C’est ça. Doheny n’est que le nom sous lequel il est enregistré. » Nous nous arrangeâmes pour que Doheny soit livré dans une écurie que Jo avait choisie près de notre maison, au bord de la rivière Arkansas, et une amitié longtemps attendue commença entre le cheval et sa cavalière. JJ, insensible au charme d’un cheval qui nécessite beaucoup de temps, vint nous aider à nous installer mais il avait prévu de retourner à l’Université de Californie. Comparé à Santa Barbara l’Oklahoma semblait au mieux tiède. Moi je croyais que Le Seigneur voulait que JJ étudie à l’Université Oral Roberts, ORU, mais lui ne voulait pas en entendre parler. En tous les cas, pas cette année-là. La maison que nous avions louée avait été vide pendant un certain temps, fermée, sentant le renfermé, avec des moisissures et étouffante ! Je garai le camping-car dans l’espace prévu à cet effet dans le jardin étouffant. On aurait dit que tous les habitants de l’Oklahoma avaient un camping-car et que chaque maison avait un garage pour ce type de véhicule. Avant d’avoir l’électricité et de louer quelques meubles pour la maison, nous étions affalés sur le sol du salon, accablés par la chaleur oppressante. John nous rejoignit avant que les cours ne commencent. Convaincue que notre entrée à l’école biblique représentait un tournant radical qui donnerait, une nouvelle direction à nos vies, je lui dis : « Je pense vraiment que tu devrais appeler l’école et leur parler de ton passé en tant qu’homosexuel. » « Pourquoi devrais-je faire cela ? » Demanda-t-il, incrédule. « Parce qu’ils le demandent dans leur fiche d’inscription. Ils veulent connaître les antécédents de chaque nouvel étudiant, et il me semble que si tu ne le leur disais pas, ce serait comme leur cacher quelque chose. Je pense que tu devrais commencer cette nouvelle vie, propre, prêt à être un homme différent, un véritable homme de Dieu. » « Ok, » dit-il de manière cavalière, « je vais le faire. » Il composa le numéro et demanda à parler au directeur. Il eut plusieurs autres personnes au téléphone proposant d’entendre ce qu’il avait à dire mais il refusa en leur disant que c’était très personnel et qu’il devait en parler au Directeur en personne. J’étais assise écoutant, mes propres réactions surgissant alors que John commençait à parler au Directeur. « Bonjour, Monsieur Radford ? » Je suis l’un de vos nouveaux étudiants, je commencerai les cours la semaine prochaine. Il y a quelque chose que je n’ai pas mentionné dans ma fiche d’inscription, cela me tracasse et je voulais vous en parler personnellement car je ne voudrais pas que tout le monde soit au courant. J’ai été homosexuel dans le passé. Cela fait plus de dix ans. » John hochait la tête aux commentaires du Directeur. « Hum, hum hum. » « Oui. » « C’est ce que je pense aussi, mais comme je vous l’ai dit, je ne voulais pas cacher quoi que ce soit. » « Eh bien, merci beaucoup. » « Oui, à très bientôt. » « Au revoir. » Je levai les mains en demandant : « Alors ? » « Le Directeur m’a dit d’oublier. Il a dit qu’après dix ans, ça n’existait plus. Il a l’air d’être quelqu’un de bien. Je suis content de l’avoir appelé. » « John, ça ne fait que sept ans » ai-je corrigé. « Sept , dix, quelle différence ça fait ? » Puis il partit dans la pièce d’à côté en fredonnant. Réprimant mes objections internes, je me dis « Bien, si l’école biblique Rhéma pense que ça ne compte plus alors, je devrais aussi penser que ça ne compte plus. » Pourtant, une femme sait quand elle est n’est pas aimée et moi, je ne l’étais pas. Peut-être que quelque chose n’allait pas chez moi. L’excitation d’aller à l’école et de rencontrer des personnes qui venaient de tout le pays prit le dessus sur ces pensées dans mon esprit. L’école elle-même s’étendait sur un campus comprenant des hectares de pelouse bien entretenue et des parterres de fleurs qui changeaient presque tous les mois. De grands amphithéâtres servaient de salles de classe et des centaines de chaises y étaient placées en rangées d’une précision militaire. Des classes bien organisées invitaient à l’excellence. Les étudiants portaient des badges et couraient de classe en classe dans une obéissance qui formait le caractère. Nos amis devinrent les personnes assises à côté de nous aux places qui étaient assignées à chacun. Aucun de nous n’avait le sentiment d’être placé là par hasard, nous savions que Dieu avait guidé les choix faits car nous n’étions pas placés par ordre alphabétique. Les amis que nous nous faisions étaient les amis dont nous avions besoin et, moi j’avais besoin de Nancy. Elle est arrivée à Rhéma après un divorce épuisant. « Tu as besoin d’une mère, » lui ai-je dit, l’entourant de mon bras. « Je serai ta mère. » Nancy est devenue un membre de la famille, mais elle m’a maternée beaucoup plus que moi je ne l’ai fait. Les liens se resserrèrent dans notre groupe d’amis, nous bavardions après les cours et nous nous retrouvions le week-end aux soirées du Saint-Esprit organisées par des membres de l’équipe de l’école. Comme un enfant affamé j’ingurgitais ces moments très spirituels. J’espérais que ces moments aideraient John, J’espérais que l’ensemble de la formation l’aiderait. Cela aurait dû l’aider. Un cours optionnel proposé par Rhéma s’appelait l’Ecole de la Prière. Ayant passé deux heures en prière tous les jours pendant cinq ans, je croyais être une personne vraiment aguerrie en matière de prière. Cependant, lorsque je commençai ce cours, je réalisai que je n’étais qu’un nourrisson dans ce domaine. Ces personnes étaient très loin dans l’Esprit galopant loin devant moi. Je voulais ce qu’ils avaient, désespérément, alors je m’accrochai, priant avec force, et un après-midi, j’arrivai où ils étaient. Comme catapultée dans une autre dimension, j’étais arrivée dans un lieu spécial dans les lieux célestes. Ma connaissance ne venait plus de mes sens ou de mon raisonnement. J’avais l’impression de tout savoir, comme si la sagesse m’enveloppait d’une compréhension totale. C’est à ce moment que j’eus une vision. Je vis deux chaussures qui avançaient dans un champ de céréales. Je savais que la personne qui portait ces chaussures, portait l’Évangile, et je savais que la personne dans ces chaussures c’était moi. On aurait dit des souliers en cuir perforé comme ceux des hommes, mais elles étaient féminines. Depuis ce jour, j’en ai cherché une paire dans chaque magasin de chaussures où je suis entrée, mais je ne les ai pas trouvées. Je demandai Au Seigneur où se passait cette vision. Elle s’étendit alors pour me montrer les contours de la France. Il ne m’était jamais venu à l’esprit que nous étions allés à l’école biblique pour nous préparer à un ministère en particulier. Je pensais que nous retournerions en Californie (nous avions loué notre maison à des amis) et que John serait l’administrateur d’un ministère et que moi j’enseignerais la Bible. Avant de quitter l’Oklahoma, je rêvai que j’étais debout dans une rue quand le Seigneur s’approcha de moi. Il me demanda d’ouvrir la porte d’un certain théâtre car Il voulait donner un message important. J’ouvrai la porte et me précipitai à l’intérieur pour prendre le siège central de la septième rangée du théâtre, pressée d’entendre Son message. Il apparut sur la scène pour me dire que je ne comprenais pas. C’est moi qui devais remplir le théâtre. Agacée de devoir attendre, je pris un rouleau de billets, m’arrêtai dans la rue et les donnai aux gens pour qu’ils viennent écouter Dieu. Le théâtre étant plein, je me plaignis Au Seigneur qu’aucune place n’avait été réservée pour moi. Il m’amena dans les coulisses et me plaça devant le rideau. Il m’annonça alors que c’est moi qui donnerais le message important. Terrifiée, je Lui répondis que je ne connaissais aucun message important. Il me dit alors qu’Il serait debout à côté de moi pour me murmurer à l’oreille, ce que je devais dire. Le jour suivant, sans lui parler de mon rêve, je demandai à mon pasteur de prier pour que je discerne quelle direction Le Seigneur voulait que je prenne. Quelques jours après, mon pasteur me dit que le seul endroit où il me voyait dans l’Esprit c’était sur la chaire pour prêcher. Alors j’ai supposé que je ferais des études bibliques pour les femmes, ou que je ferais l’école du dimanche. Mais la France ? Jamais ! L’idée me révoltait car je haïssais ce pays. Quelques années auparavant, en voyageant avec ma mère nous avions visité la France et j’avais alors décidé que je ne reviendrais pas de sitôt. Les Français étaient impolis, grossiers, bruts, arrogants et une nation d’une misogynie flagrante. Je décidai qu’avec le reste du monde à explorer, je n’avais pas besoin de retourner dans un pays si rempli d’une fierté non justifiée. Qu’ils insultent donc quelqu’un d’autre ! Cependant, John y avait de la famille du fait qu’il était fils d’émigrants Français et il en parlait la langue. Ainsi entre la première et la deuxième année d’école biblique nous prîmes nos enfants et nous nous envolâmes pour Bruxelles économisant ainsi de l’argent. Nous louâmes une voiture pour un mois, voyageâmes un peu, rendîmes visite à la famille et explorâmes le territoire. Nous passâmes de fabuleuses vacances familiales sans réaliser le tournant radical que ces simples vacances apporteraient à notre vie paisible à l’école biblique. La famille se montra aimante et nous choya comme un bébé que l’on cajole sur ses cuisses. La famille de John venait du Lot, une région très pauvre du fait de la qualité médiocre du sol et de la jeunesse désœuvrée qui se tenait chaque soir autour de la vieille fontaine jusqu’à ce que la boîte de nuit tonitruante ouvre. La maison de son cousin avait plus de 150 ans comme l’indiquaient les chiffres griffonnés dans le ciment. Nous entrâmes avec précaution comme si quelque chose allait s’écrouler. Cependant, des murs en pierre, solides et imposants formaient une forteresse robuste, et nous nous relaxâmes dans un manoir à la campagne, composé d’une douzaine de petites pièces sombres. Bien qu’étant cousins lointains, la famille de John l’accueillît comme un frère. En France, la famille c’est la famille. Lors d’un somptueux repas, pendant lequel nous pensâmes que l’entrée, que nous avions dévorée était le plat principal et il nous fallut trouver de la place pour quatre plats supplémentaires tout aussi garnis, mes enfants me murmurèrent : « On ne va pas rester pas ici, n’est-ce pas ? » Je les encourageai d’un sourire. Nous restâmes bel et bien, et dormîmes dans des lits affaissés, plus vieux que la maison. En réalité, la maison devînt notre point d’attache alors que nous sillonnions d’autres parties de la France. Nous bûmes du lait provenant de la vache du voisin, mangeâmes du pain du four en pierre du boulanger, des œufs frits des poules d’à côté, nous assistâmes aux fêtes locales, mes enfants rencontrèrent les enfants Français et rirent à leurs efforts pour parler l’Anglais tout comme ils rougirent à leurs propres efforts pour parler le Français, ce qui fit rirent les enfants français. L’été semblait passer à toute vitesse et avant que l’enfant dorloté que nous étions ne soit affectueusement ôté des jambes, je ressentis le besoin de créer des contacts. Je devais appeler un numéro de téléphone, un ministère à Nice, qui pourrait nous donné des informations au sujet des réunions ayant lieu dans la région de France où nous étions. Avec la naïveté du touriste, je me dirigeai vers la cabine téléphonique avec cinq pièces d’un franc. Je mis un franc dans l’appareil et composai mon numéro. Quelqu’un répondit et dit quelque chose en Français. « Vous parlez l’Anglais ? » Dis-je en Anglais. À mon grand plaisir, j’entendis un accent anglais bien prononcé répondre : « Oui, je le parle. » « Oh, quel soulagement ! Je m’appelle Marty et L’école biblique Rhéma m’a conseillé de vous appeler » et « click. » La communication fut coupée. Je remis un franc. « Bonjour, dit-il, ces téléphones Français sont compliqués. Je suis content que vous ayez rappelé. Je suis diplômé de cette école et je suppose que vous aussi. » « Je suis étudiante ; je commencerai ma deuxième année cet automne. » Lui dis-je. « Bien, j’aimerais beaucoup vous rencontrer, combien de temps resterez-vous … » et « click » Le troisième franc entra dans ce cher téléphone. Cette fois il ne dit pas bonjour, mais seulement : « J’ai commencé une église à Nice. Cela fait à peu près six ans que je suis là maintenant, si vous avez le temps, pourquoi ne pas venir me voir et voir l’église ? » Je dis : « J’appelle de Varaire près de Cahors, à quelle distance êtes-vous d’ici ? » « Cahors dans le Sud-est ? » Demanda-t-il. « Oui. » Nous parlions très vite. « Cela fait environ huit heures de route… » et « click » Au bout du quatrième franc, je le coupai court désespérée. « Merci, C’est une très gentille invitation. J’aimerais beaucoup venir mais je dois en parler avec mon mari pour voir si nous pouvons ajouter cela à notre itinéraire. En attendant, j’espérais que vous pourriez m’indiquer s’il y aurait des réunions auxquelles nous pourrions assister dans la région. Y a-t-il quoi que ce soit dans le secteur de Cahors ? » « Hmmm », réfléchit-il. « Il faut que je vois… » Au cinquième et dernier franc, il dit : « Oui, il y a quelque chose qui commence le 21 Juillet à Brive, un genre de camp. On m’a dit que c’était bien mais je n’y suis jamais allé. Vous pourriez y aller et ensuite venir jusqu’ici pour me dire ce que vous en avez pensé ? » « C’est une très bonne idée ! Je vous rappellerai. Vous m’avez été très utile et j’espère vous rencontrer… » et « click » À la date en question, en entrant dans Brive, une ville charmante d’environ 30000 habitants, le Seigneur me dit de tourner à droite, puis encore à droite puis de suivre une petite allée. Et là, il y avait, accrochée sur un poteau électrique, une feuille de papier sur laquelle était griffonné « Sud-Ouest Convention ». Nous roulâmes dans un terrain de camping vide car tout le monde était à la réunion, qui était sur le point de commencer. Nous entrâmes dans l’auditorium et un couple Anglais d’à peu près notre âge nous accueillit. Elle, proposa de traduire pour moi, et ses murmures à mon oreille semblaient faire un tel bruit dans la salle que les gens se retournaient avec des regards nous intimant de baisser le ton. Le jeune homme qui prêchait proclama un message audacieux et dit ensuite à la foule : « Bien, maintenant, nous allons mettre notre foi en action pour des miracles. » Il demanda à tous ceux qui voulaient un miracle de s’avancer pour la prière. Environ 20 des 200 ou plus personnes qui étaient présentes s’avancèrent pour timidement former une file. Ensuite il demanda à tous ceux qui pensaient pouvoir prier pour des miracles de venir devant pour prier pour ceux qui s’étaient avancés. N’ayant jamais entendu un prédicateur qui avait autant d’audace, j’étais assise là, bouchée bée, quand la femme Anglaise me donna un coup dans les côtes me disant : « On dirait que vous pourriez prier pour des miracles. » Elle me prit par le bras et m’emmena devant, disant qu’elle interprèterait pour moi. On amena une jeune femme vers moi et je priai ; elle commença à pleurer et fini par tomber dans l’Esprit, ce qui créa une petite vague de réaction dans la foule. Franchement, je ne sais pas ce qui lui est arrivé, mais quand tout fut terminé, elle me souriait et semblait heureuse de ce qui avait été révélé. Le jeune prédicateur m’approcha et me demanda dans un Anglais parfait : « Qui êtes-vous ? » comme s’il pensait que j’étais quelqu’un de célèbre. Quand je lui dis : « Nous sommes des étudiants de l’école Biblique Rhéma », il devint pâle, retint son souffle et chancela en arrière comme si je lui avais donné un coup de poing. « Que faites-vous ici en France ? » « Nous sommes en repérage car je crois que le Seigneur veut que nous déménagions ici pour œuvrer dans le ministère. » Il s’arrêta un moment comme s’il cherchait ses mots, puis il dit : « Cela fait deux ans et demi que je prie pour que quelqu’un de Rhéma vienne nous enseigner. Cette école a un message que la terre entière doit entendre ! Est-ce que vous accepteriez de venir travailler avec moi ? » Je réagis en disant : « Vous êtes aussi audacieux dans la salle que vous l’êtes sur la chaire. J’aime ça. Oui nous viendrons. » Bien. Pouvez-vous venir ce soir pour que je puisse vous présenter à la foule ? » « Bien sûr. » Il n’en fallut pas plus pour que, nous ayons une destinée !
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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