Mon âme était tourmentée au-delà de ce que je pouvais supporter. Je suis donc allée assister, à Sainte Bénédicte, à un office du vendredi soir que je ne suis pas prête d’oublier. En, général, j’aimais cet office à cause de la merveilleuse présence du Saint-Esprit. Mais ce soir-là, j’étais tenaillée par le désespoir et je n’arrivais pas à en sortir. Je me suis avancée pour la prière.
La dame qui a prié pour moi était celle qui avait demandé à Dieu de me faire chanter un chant d’adoration, comme un ange. Elle sourit et me prit les mains. J’étais trop tourmentée pour lui rendre son sourire. J’ai dit : - Demandez au Seigneur qu’il veuille bien me pardonner d’être une personne si mauvaise.
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Pleine d’un amour insatiable pour le Seigneur et de gratitude pour l’amitié du Saint-Esprit, j’ai commencé à prier deux heures par jour : une nouvelle maison, une nouvelle vie, une nouvelle intensité de prière… certainement, toutes choses allaient devenir nouvelles. Quoique j’aie abandonné l’alcool, sachant que cela attristait le Seigneur et m’éloignait de lui, John continuait à boire. Pourtant il semblait faire des pas de géant. En ce qui concernait l’église et les choses de Dieu, il semblait très bien marcher. Un jour, un ami m’a envoyé une cassette d’un certain ministère et j’ai dit à John :
- Il faut que tu entendes ça ! Je veux commander toutes les cassettes de ce Kenneth Copeland. - Vas-y, commande-les, me répondit-il. En parcourant le journal un jour, j’ai remarqué une annonce parlant d’une messe spéciale dans une certaine église, et j’ai senti que mon esprit me poussait à y assister. Dès l’entrée dans le sanctuaire, je fus abasourdie. Des centaines de personnes chantaient en harmonie dans des tonalités multiples, en levant les mains en l’air et adorant le Seigneur ! Je me suis presque arrêtée de respirer tant j’étais émerveillée par les sons que j’entendais et l’extase dont j’étais témoin.
« Je ne sais pas ce qu’ils ont, murmura John, mais je le veux. » Il m’entraîna dans l’allée et nous fit asseoir au deuxième rang, ce qui est très inhabituel chez un homme habitué à toujours s’asseoir au dernier rang des églises. Lorsque nous sommes repartis, j’ai attrapé une affichette annonçant une retraite sur le renouvellement dans le Saint-Esprit, qui avait lieu pendant un weekend, dans une église d’Oakland. Mon cœur fit un bond. Le Seigneur était-il en train de me parler ? En traversant Bay Bridge nous parvînmes à East Bay, dans la partie est de San Francisco, à la recherche d’une maison à acheter. Je ne fis presque pas attention au magnifique paysage que l’on découvrait depuis le pont, tant j’étais préoccupée, et aussi agacée par John qui prétendait conduire à ma place depuis le siège arrière. Il m’indiquait où je devais tourner, dans quelle voie me placer, à quelle vitesse rouler et, en plus, il ponctuait ses instructions de sarcasmes. « Pas étonnant s’il a de la tension », pensai-je. J’étais désolée pour lui, mais plus encore pour moi, je dois dire.
Arrivés au milieu du pont, j’en ai eu vraiment ras le bol. – John ! Qui est-ce qui conduit ? Moi aussi j’ai voulu regarder par-dessus la balustrade sur le balcon du ciel pour voir ce qui excitait autant les anges. Si nous avions été sur un navire et que tous les passagers étaient soudain passés de l’autre côté, nous serions tous tombés dans l’eau ! Mon ange m’a montré un grand ange très beau qui regardait aussi vers le bas. Il m’a dit : « C’est Gabriel. La porte derrière lui donne sur son bureau ». Plusieurs anges regardaient un humain et ils se sont mis à bavarder à son sujet tandis qu’il descendait la rue. Apparemment, ils voyaient un autre ange, un ami à eux, qui accompagnait cet humain. Cet homme parlait sur son portable en marchant et je parvenais à entendre ce qu’il disait : « Ce matin-même, pendant mon temps de prière, le Seigneur m’assigné l’ange Gabriel. Il a beaucoup de messages que je dois prêcher ».
J’en suis restée bouche bée et je me suis demandé : « Si l’ange Gabriel est sur ce balcon, comment cet homme peut-il dire que Gabriel lui a été envoyé ? Il est évident que ces anges voient l’ange que cet homme appelle Gabriel, alors comment est-ce possible ? S’il est essentiel de connaître la salle du Trône et Celui qui est assis sur le Trône, le ciel de Dieu, ou troisième ciel, présente aussi des charmes indéniables. Comme je l’ai écrit dans le chapitre précédant je peux entrer dans le deuxième ciel quand je veux, je peux aller et venir et visiter toutes sortes d’endroits. Je ne l’ai jamais fait sans escorte et je ne le ferai pas avant d’habiter dans le troisième ciel ; car alors ma destination de retour sera toujours ‘la maison’ et si je me perds, ça n’aura pas d’importance. Mais maintenant, c’est mon corps qui est ma destination et j’y retourne toujours ; mais je désire de moins en moins revenir dans mon corps, c’est pourquoi j’ai besoin d’une escorte jusqu’à la fin de mon séjour sur la terre.
Après être allée plusieurs fois dans la salle du Trône, j’ai eu envie de connaître ce qu’il y avait d’autre. J’étais au ciel et je voulais découvrir ma résidence ! Mais je n’étais pas invitée tout de suite à cette exploration, ou plutôt à cette visite guidée. Le domaine de Dieu est immense ; c’est ce que l’on appelle le troisième ciel. C’est là que nous vivrons pour l’éternité et j’ai supposé que nous autres, mortels, n’avons pas une autorisation illimitée de visite, comme c’est le cas dans le deuxième ciel. C’est parce que d’autres y occupent déjà leur demeure céleste et qu’il ne doit pas y avoir de relations entre eux et nous. Paul a dit qu’il avait été ravi dans le troisième ciel, ce qui veut dire qu’il y a un premier et un deuxième ciel. J’ai donc fait une petite recherche pour savoir où ils se trouvent.
Ayant appris à discerner quelle était la voix de Dieu dans ma tête, j’ai réalisé avec quelle clarté Il se faisait connaître. Il parlait et il formulait lucidement, avec amour, ses désirs constants. Donc, je me trouvais maintenant sur le bord d’une bouche d’égout dans l’espace ; c’est du moins ce que je supposais, car je suivais simplement ses ordres. Tandis que l’air lourd ruisselait de mes vêtements, je regardai et m’aperçus que rien n’apparaissait à ma vue qu’une lumière blanche éclatante ; mais je n’avais pas besoin de protéger mes yeux de sa clarté. J’étais en train de me demander si, peut-être, je me trouvais au milieu d’un nuage épais juste à côté du soleil, lorsque soudain deux anges vinrent vers moi de derrière, à toute allure. Chacun d’eux m’attrapant par un bras, me souleva et nous avons filé à la vitesse de la lumière.
Le christianisme n’est pas un système de croyances. C’est un tout autre monde, que nous appelons le Royaume des cieux, le Royaume de Dieu ou le monde spirituel ; et notre passeport pour entrer dans cet autre monde est la marque indiquant que nous avons reçu Jésus comme notre Seigneur. En effet, Dieu a marqué ceux qui lui appartiennent. Les démons qui vivent dans l’obscurité nous reconnaissent à cette marque, de même que les anges de Dieu.
Certains disent que cette marque est la glande pinéale, cet organe arrondi au milieu du cerveau ; elle est active chez les enfants, mais après l’adolescence elle se calcifie. Elle peut toutefois redevenir vivante et dynamique. Cette glande produit de la mélatonine pour le corps. Étant donné qu’elle réagit à la lumière qui lui parvient par la rétine, certains ont pensé que la glande pinéale recevait la lumière de Dieu et la diffusait dans tout l’être du croyant né de nouveau. La Bible dit souvent que nous devons Le connaître. Magnifique, mais comment est-ce possible ? Il a quitté cette terre il y a deux mille ans, enlevé dans un nuage. Cependant, puisque rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui, nous pouvons nous promener dans la nature et voir son œuvre, qui nous parle beaucoup de lui. Quand nous passons dans une forêt vierge et voyons les arbres, tombés à cause de l’âge ou de la maladie, qui jonchent le sous-bois, et quand nous observons, d’autre part, que la partie ensoleillée du sol est couverte de végétation, tandis que la partie à l’ombre reste aride, j’apprends deux choses à son sujet : 1) Il ne craint pas de faire du désordre. 2) Il n’est pas contre la voie de la facilité.
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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