Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra (Matthieu 6 :6).
Au cours des siècles il y a eu beaucoup de discussions sur le lieu exact de cette pièce dont il est question. Devrions-nous créer un lieu distinct où prier ? Consacrer une pièce dans nos maisons à la prière uniquement ? Ou alors un cabinet comme alternative à ce mot ? Enfant, j’ai participé aux camps de vacances de mon église pendant des années. Au cours de l’un d’entre eux on nous avait envoyés un après-midi dans un vaste champ nos bibles sous les bras. Nous devions trouver un lieu solitaire pour prier. Moi, j’avais trouvé un arbre, un grand chêne, sous lequel j’aimais m’asseoir, adossée au tronc. Quand d’autres enfants s’installaient dans ce lieu avant que je n’y arrive, je trouvais injuste qu’ils prennent ce que je considérais comme ma place. Alors je tournais autour de cet arbre de manière à les perturber dans leur méditation et ainsi les déloger de « mon » lieu. Nous avions pour consigne de rester silencieux, donc la personne que j’avais dérangée ne pouvait pas me dire quoique ce soit ; je ne souriais même pas, je prenais tout simplement ma place. Un lieu physique que nous utilisons chaque jour fait-il vraiment la différence ? Non. Cela peut apporter plus de confort à la chair parce que cela nous ramène au rituel, à la routine, mais il n’y a aucun bénéfice pour la prière. La femme samaritaine demanda à Jésus de lui indiquer le meilleur lieu pour prier.
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Marty
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