Qu’ai-je vu en moi-même ? La compétition. La manipulation. La méfiance. Le contrôle. L’intérêt personnel. L’orgueil. Sans oublier la cupidité ! Et plus encore. J’ai essayé de me trouver des excuses : « après tout Seigneur, ces défauts sont humains. La société nous enseigne que si nous voulons réussir, nous avons intérêt à développer ces traits de caractère.» Mais notre société a tort. Laissez-moi vous donner un exemple.
Ma belle-fille m’a envoyé une photo de ma petite fille, âgée de 6 ans, debout sur une estrade, attendant de recevoir la médaille d’or, premier prix d’une longue course à pied. Sa posture sur l’estrade était humble presque embarrassée d’avoir gagné, bien que contente tout de même. Ensuite j’ai regardé tous les enfants qui l’entouraient. Pas un seul visage n’exprimait l’amour, la paix, ou la joie. Aucun ne se réjouissait de la victoire de ma petite-fille. On voyait de l’angoisse, de la colère, du désespoir, de l’envie, de la rage et d’autres sentiments négatifs que je pouvais nommer sur chacun des visages. C’est ce que produit la compétition. C’est pourquoi la Bible dit de mettre son frère en avant. Laissez l’autre avoir la meilleure place. Suis-je en train de dire qu’il ne faut pas faire de compétition ? Certainement pas. Ce que je veux dire c’est que lorsque je perds, je veux que mon visage rayonne d’amour et de joie pour celui qui a gagné, tout comme Jésus le ferait. À suivre . . . Traduit par Catherine Brieau
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Marty
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