l'Étude de Romains - 9

Chapitre 14,15,16

Si vous lisez ceci, j’espère que vous servez Dieu. Il nous appelle ses fils (oui, les femmes aussi, nous sommes fils tout comme nous sommes tous l’épouse de Christ) mais nous pouvons nous dire serviteurs. J’aime me voir comme Son esclave d’amour. Mais en tant que tel, esclave, serviteur, enfant, qui peut nous juger ? Dieu seul ! Récemment j’ai entendu des commérages au sujet d’un collègue missionnaire. Les gens disent que le Seigneur lui a dit de rentrer chez elle mais qu’elle n’écoute pas. Où les gens trouvent-ils ce genre d’information ? Une chose est sure : ils n’ont pas reçu ça de Dieu ! Il ne fait pas de commérages au sujet de Ses enfants. La seule chose dont nous devons nous soucier concernant la vie d’autrui est : Est-ce que Jésus est leur Seigneur ? Et si ce n’est pas le cas, emmenez-les au Seigneur. Si oui, acceptez-les tels qu’ils sont. Nous n’avons pas besoin de les juger. Ils appartiennent à Dieu.
 
Une de mes amies aime donner des ballons de baudruche à son audience.  Elle leur demande d’en gonfler un en considérant que leur souffle contient toutes les critiques qu’ils ont pu faire, toute les remarques désobligeantes, en fait, toutes les paroles négatives qui ont pu sortir de leur bouche. Ensuite, elle leur demande de les crever avec une aiguille pour qu’ils explosent et que les paroles tombent à terre, vide. Le deuxième ballon doit porter les paroles rédemptrices qui son proclamées à la place des paroles destructrices. Quand le ballon est plein, elle leur demande de le lâcher et de le faire voler dans les airs, répandant les paroles positives dans tout l’espace

C’est vraiment presque aussi simple que ça. Il faut prendre une décision. Nous ne serons plus les porteurs de paroles blessantes. Ensuite il faut la prière. La prière signifier parler avec Dieu. Ainsi nous lui parlons de notre décision et nous lui demandons Son aide. Qu’il puisse faire tomber à terre nos paroles indignes sans qu’elles accomplissent leur but. C’est le suivi qui est si difficile ! Au début quand j’ai décidé de ne plus prononcer de paroles de calomnie, je suis devenue étrangement silencieuse. C’était une torture de changer ! Mais nous devons changer. Chaque parole que nous disons doit être une bénédiction !
 
Changez le verset 11 et dites, Mon genou fléchira devant le Seigneur ! Et ma langue confessera le Seigneur. Parce que le verset 12 nous attend !
 
Nous devons toujours nous rappeler du verset 17 : Le royaume de Dieu est la justice, la paix et la joie dans le Saint-Esprit. C’est comme cela que nous devons vivre : dans le Royaume, dans la justice, dans la paix, dans la joie, et tout cela dans le Saint-Esprit. Si nous servons Dieu par notre langue, nous sommes dans sa volonté acceptable. L’étape 1 de la vie dans le royaume, c’est de s’édifier les uns les autres. Je ne parle pas de flatter pour un gain. Je parle de réellement édifier. Demandez au Seigneur de vous donner les bonnes paroles.
 
Le chapitre 14 se termine avec une déclaration frappante : tout ce qui ne vient pas de la foi est péché. La foi que tout ce que nous faisons, tout ce que nous disons, tout ce que nous pensons entre dans les limites de la volonté acceptable de Dieu. Dieu nous aidera à changer, mais il ne fera pas le travail pour nous.
 
Ensuite Paul nous amène un pas plus loin. Nous passons de l’édification à la glorification. Lorsque nous nous rassemblons, nous devons chercher à être d’une même pensée et d’une même parole. C'est-à-dire, être en accord, aussi bien dans nos pensées que dans nos langues, pour glorifier Dieu. Après cela vient la prière dans l’unité : verset 13 et 16 :20. Priez les uns pour les autres selon ce modèle. Incorporez des prénoms dans la prière.
 
Romains 15 :23 nous apporte une compréhension intéressante. Pourquoi Paul n’aurait-il plus rien qui le retienne là où il se trouve actuellement ? Parce qu’il avait terminé sa tâche là-bas. Il avait édifié les saints pour les amener au point où Dieu les voulait et il était temps d’avancer. Je suis resté trop longtemps dans un même endroit, et tout ce pour quoi j’ai travaillé a été détruit. Maintenant, Il me dit d’aller de l’avant après avoir passé un temps de prière dans une certaine ville. Il a dit que mon travail est fini et Il amènera quelqu’un d’autre pour l’étape suivante. Si je reste, je serai un frein pour le travail à venir. Les églises aiment toujours qu’on reste sur place, mais Dieu aime faire bouger son peuple car c’est le Corps de Christ qui édifie chaque membre. Dans l’ancien temps, les églises changeaient de pasteur tous les deux à quatre ans. C’est sain. Maintenant nous les laissons rester aussi longtemps que chacun le désire et l’œuvre meurt lentement.
 
Lorsque Paul demande la prière, il est assez précis sur ce qu’il désire. C’est comme cela que nous devons être avec le Saint-Esprit. Nous connaissons tous l’histoire du pasteur oriental qui demandait un vélo au Seigneur. Et quand ça ne venait pas, et ne venait pas, il a demandé au Seigneur pourquoi et Il lui a répondu : « Tu ne m’as pas dit quel genre de vélo tu désirais. » Le pasteur a rectifié la situation et le lendemain, exactement le bon vélo arriva à sa porte. Comme vous le voyez, Dieu est très précis concernant le comportement qu’Il attend de nous. Il s’attend à ce que nous soyons précis avec Lui.
 
Regardez ces instructions au chapitre 16. Si seulement dans le corps de Christ, nous nous donnions autant d’attentions spécifiques, ce serait un monde merveilleux !
 
Voici les Versets à

1. proclamer à haute voix,
2. copier dans un carnet,
3. réécrire en utilisant vos propres mots,
4. mémoriser. (Ne cherchez pas à les retenir plus que quelques jours. C’est simplement pour vous aider à planter la Parole dans votre être spirituel)

 
Semaine un : 14 :1–15
 
Semaine deux : 14 :16 – 15 :8
 
Semaine trois : 15 :9–24
 
Semaine quatre : 15 :25–33 ; 16 :17–20 ; 25–27