Le livre de JeanMaintenant que nous avons fini notre étude de Romains, nous allons décortiquer l'évangile de Jean ; c'est, d'ailleurs, le livre de la Bible que je préfère. Apparemment, cet évangile a été ignoré pendant des siècles. Les pères de l'Église le trouvaient fade. Pour moi, c'est tout le contraire ; même le Cantique des cantiques n'atteint pas l'intensité d'amour exprimé par cet écrivain. L'amour parfaitement platonique qu'éprouve Jean pour cet homme, Jésus, dépasse de loin ce que nous connaissons de l'amour. Que cette étude puisse nous aider à transformer notre amour - pour Jésus, d'abord, puis pour nos frères et sœurs en Christ, et ensuite pour notre monde - pour qu'il atteigne le but initial de l'amour : que nous devenions un avec le Dieu tout-puissant. C'est la raison première de la venue de Jésus sur la terre : nous présenter son Père en vérité et nous amener à lui comme des enfants et que nous nous asseyons sur ses genoux. Assez tôt dans ma marche avec lui, le Seigneur m'a demandé d'aimer le monde sans me soucier de savoir qui m’aimerait en retour. Pour être honnête, je ne puis parvenir à cela que lorsque je suis sur ses genoux. Mon cœur aime et pardonne facilement. Le problème vient plutôt de mon intellect qui, toujours, analyse, calcule et cherche à contrôler ; qui toujours cherche la faute chez ceux qui ne m'aiment pas. Mais après avoir écouté quelque temps mon intelligence, je me rappelle à Qui j'appartiens et je me dépêche de remonter sur ses genoux. Ce mois-ci je voudrais vous proposer une vision d'ensemble de l'évangile de Jean et vous encourager à lire entièrement ce livre autant de fois que possible. Vous pourriez consacrer un cahier à l'étude de Jean car je vais vous demander de noter des versets et autres données. L'objectif sera d'implanter la Parole dans votre cœur pour qu'elle suscite chez vous un comportement qui deviendra automatique. L'apprentissage de gestes simples comme se servir d'une fourchette pour manger se fait petit à petit. Une fois acquis, il ne se perdra plus. Il en va de même pour la Parole de Dieu et Jean nous donne le meilleur fondement nous permettant d'acquérir un comportement naturellement spirituel !
Premièrement, voyez le ton avec lequel il s’exprime. Il parle avec amour, nous exhorte à nous purifier, comme un père ou une mère qui apprend à son enfant à se laver. Il nous montre que notre comportement et nos attitudes doivent se conformer à la nature de notre Seigneur Jésus-Christ. Marcher dans la lumière est un choix qui, avec de la pratique va devenir une attitude automatique. Enfant, j'habitais dans le Minnesota et quand je marchais pour aller à l'école et en revenir, il y avait un plafond de nuages bas et lourds suspendus constamment au-dessus de la ville, inamovibles. Ils semblaient installés là pour neuf mois, sans que le soleil paraisse un seul jour. Mais de temps en temps, les nuages s'écartaient un brin et d'un seul coup une partie de la ville baignait dans une lumière brillante. Je traçais mon itinéraire pour aller à l'école en choisissant les rues ensoleillées. Comme j'étais habituée à l'obscurité et que la lumière se réverbérait sur la neige abondante, je voyais à peine. Je devais parfois fermer les yeux ; cela me désorientait et me donnait le tournis. Mais il valait la peine de quitter mon chemin habituel pour être dans la lumière du soleil et me laisser guider par mon instinct au lieu de mes yeux. La lumière apportait tant de chaleur, de beauté et de joie ! La vie que décrit Jean est comme cela, sauf que nous ne faisons pas confiance à nos instincts ; nous nous laissons guider par le Saint-Esprit, Celui dont Jésus a dit qu'il était « exactement comme moi ». Dans tous ses écrits - ses courtes lettres comme son évangile -, Jean a pour but, entre autres, de nous mettre en garde contre l'œuvre du diable. Dans son amour pour nous, il s'efforce de nous protéger et de nous garder sur le chemin de la sainteté. À cette époque, Satan travaillait dur pour introduire dans l'Église la philosophie, l'idolâtrie et la circoncision. Trois courants philosophiques principaux essayaient de déstabiliser l'Église. Le principal était le gnosticisme. Les gnostiques croyaient que la connaissance était bonne et la matière mauvaise. C'est pourquoi ils disaient que Jésus ne pouvait pas revêtir une forme humaine, corporelle ; et qu'il ne l'avait pas fait. Il n'avait pas d'existence physique. Aujourd'hui encore, cette philosophie est très répandue. L'épicurisme, issu de la philosophie grecque, prônait que le bien suprême était le bonheur personnel. Ses adeptes recherchaient avant tout la jouissance des sens. Ils étaient hédonistes, charnels et jouisseurs. Ça vous rappelle-t-il quelque chose ? Le courant stoïcien avait pour origine l'ancienne philosophie grecque qui enseignait le contrôle des sentiments et des passions. Au stade le plus avancé, ces gens-là étaient impassibles, résignés, détachés, sans émotions. Ils pratiquaient l'austérité, la maîtrise de soi, le courage, le calme, le détachement et un caractère imperturbable. Pour répondre aux gnostiques, Jean proclame avec force que Jésus est venu à la fois en tant que Fils de l'homme et Fils de Dieu. Né d'une femme, il était à 100% homme (condition indispensable pour accomplir le plan de rédemption de Dieu). Né d'un Père spirituel, il était aussi à 100% Esprit (ce qui le rendait exempt de tout péché, à l'instar d'Adam). Mais la merveille des merveilles, décrite par Jean, est qu'il avait mis de côté sa divinité. Il n'a pas utilisé ses pouvoirs divins tant qu'il était sur la terre. Non ! Il a œuvré avec le Saint-Esprit et par le Saint-Esprit, comme un simple homme, afin de nous enseigner à faire de même. Nous ne sommes que des humains mais Dieu vit en nous par le Saint-Esprit pour nous donner la puissance dont nous avons besoin. Le Saint-Esprit nous aide dans la mesure où nous croyons à sa puissance. Pour répondre aux Épicuriens, Jean nous dévoile un Jésus qui jouissait pleinement de ses moments de repos, des fêtes, des rires, de l'amitié. Je peux témoigner de cela dans ma propre vie. J'ai découvert en devenant chrétienne que ma vie s'était transformée en une véritable aventure. J'ai voyagé, j'ai fait des expériences et me suis amusée comme je ne l'aurais jamais cru possible - tout cela en me laissant guider par le Saint-Esprit. Un jour, au cours d'une danse folklorique en Israël (qui aurait cru que j'aille jamais là-bas ?), j'ai su que le Seigneur dansait avec moi ; il riait et se réjouissait ! J'ai chevauché à travers les montagnes du Guatemala et voyagé sur des chemins hasardeux ; je me suis même retrouvée au beau milieu d'une fusillade entre des guérilleros et l'armée régulière, tandis que j'amenais une équipe médicale dans un village isolé. Je me souviens que nous avions chanté joyeusement en passant au travers des balles . . . Je m'esclaffe encore en évoquant ce voyage dans un train en Écosse, avec l'équipe nationale de football. Nous avions ri à nous en tenir les côtes. Vous saisissez le sens de ma digression ? Dans sa réponse aux stoïciens, Jean montre que la maîtrise de soi est l'un des neuf fruits de l'Esprit. Les autres fruits découlent de la première cité : l'amour maîtrisé, la joie maîtrisée, la paix maîtrisée, etc. Est-il question du self-control ? À Dieu ne plaise ! Il s'agit de la maîtrise de soi procurée par le Saint-Esprit ! Où serait l'intérêt qu'il vive en nous si nous ne lui accordons pas les pleins pouvoirs ? Jean a écrit sa part du Nouveau Testament pour confirmer que ce qui est dit de la nature de Jésus-Christ est la vérité, et pour nous affirmer à nouveau que Dieu est amour. Ses paroles nous encouragent à croire en tout temps dans le Fils de Dieu, en ce qu'il est pour nous, et à croire en ce Dieu qui est amour et qui ne peut rien faire que par amour. Ses paroles nous exhortent à nous détourner des mensonges qui travestissent la vérité et la rendent hideuse. Voici une vue d'ensemble de l'évangile de Jean. Jean 1.1-18 Prologue Jean 1.19-12-50 Ministère envers ses propres disciples (dont nous sommes) Jean 18.1-20.31 Souffrances/Glorification Jean 21.1-25 Épilogue Je reviendrai vers vous le mois prochain avec l'espoir que vos cahiers seront déjà remplis de révélations personnelles.
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Marty DelmonÉcrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
May 2017
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