​Il est important de savoir si nous vous et moi aimons le Seigneur. Les chapitres 7 et 8 de Jean parlent de la confusion et de la méfiance qu'éprouvent les gens quand ils considèrent Jésus et la Voie qu'il a prêchée. Si nous l'aimons, nous voudrons suivre sa Voie. Nous voudrons lui plaire. Si nous l'aimons, nous le connaîtrons. Les déclarations (confessions) qui suivent ont pour but de nous situer correctement en Jésus, afin de venir à bout de nos confusions, traditions et manques de confiance. Répétez-les vous à voix haute. J'espère que ça vous aidera comme ça m'aide.
 
Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit anathème ; Maranatha (1 Corinthiens 1.22) !
 
C'est une déclaration redoutable. Je ne voudrais pas être accusée et je suis sûre que vous non plus.
 
Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous (Colossiens 3.11).
 
La vérité est que Christ est tout. Il n'y a rien d'autre à aimer. Si je l'aime, je vais me retrouver à aimer toute autre personne au monde, parce que lui les aime.
 

​Les paroles de Jésus ne sont pas des suggestions. Ce qu’il dit est obligatoire. Si nous voulons lui plaire, nous devons faire ce qu’il dit, mais cela ne nous enlève pas tout plaisir. Ses paroles, au contraire, embellissent notre vie. Rappelez-vous, la joie n'est pas synonyme de péché. Le péché peut être attirant, mais seulement pour un temps. Le péché a été conçu par Satan pour détruire votre vie. Au contraire, la joie du Seigneur vous apporte force, paix et réjouissance !
 
Tel fut, à Cana, en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui (Jean 2.11).
 
Lorsque Jésus a changé l’eau en vin, ce fut, selon la Bible, la première manifestation de sa gloire. Lui et ses disciples prenaient du plaisir à une fête de mariage. Qu’est-ce qui a été à l’origine de ce miracle ? L’obéissance. La mère de Jésus a donné le meilleur conseil qu’on puisse trouver dans la Bible. « Faites tout ce qu’il vous dira. » Ces serviteurs n’ont pas discuté ses ordres. Ils n’ont pas demandé ‘pourquoi’. Puisez de cette eau. Pourquoi ? Dites au maître que c’est du vin ? Ce n’est que de l’eau. Non, ils ont juste obéi. Voulez-vous qu’il vous montre sa gloire ? Quelle est la clé pour l'y encourager ? L'obéissance inconditionnelle.
 

21 « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m’aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. 22 Jude, non pas l'Iscariote, lui dit : Seigneur, d'où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde ? 23 Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. 24 Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé. » (Jean 14.21-24)
 
Comment Jésus sait-il que nous l’aimons ? C’est lorsque nous gardons sa parole. Comment savons-nous que nous aimons Jésus ? En gardant sa parole. Faites une place spéciale dans votre journal pour écrire toutes les paroles que Jésus a réellement dites. Dans certaines bibles, ces paroles sont écrites à l’encre rouge. En les découvrant, appliquez-vous à les mettre en pratique.
 
Si vous gardez sa parole cela veut dire que vous la chérissez, que vous la pressez contre votre cœur et que vous la pratiquez. Vous la pratiquez parce que vous la valorisez plus que les paroles que vous entendez dans le monde et que vous en souvenez et ne les oubliez point. La Bible nous avertit que nous pouvons nous regarder dans un miroir et nous éloigner en oubliant ce à quoi nous ressemblons. De même, nous pouvons mémoriser ses paroles, nous les répéter continuellement, mais nous éloigner en oubliant tout ce que nous venons de faire. Fixez-vous comme but de GARDER ses paroles. Le test principal pour savoir si vous les gardez ou non consiste à savoir si vous les PRATIQUEZ. C’est alors que le Père, le Fils et le Saint-Esprit viennent habiter dans votre esprit et qu’ils s’y sentent à l’aise.
 

Pour commencer notre étude de l'évangile de Jean, je vous présente l'introduction faite par Eugene Peterson à cet évangile dans sa transcription de la Bible intitulée « The Message ». Gardez en tête cette explication à chaque fois que vous lirez l'évangile de Jean, car c'est ainsi que fonctionne le Royaume de Dieu.
 
« Dans la Genèse, le premier livre de la Bible, on voit que Dieu appelle la création à l'existence par la parole. Dieu parle et les choses sont : le ciel et la terre, les océans et les fleuves, les arbres et l'herbe, les oiseaux et les poissons, les animaux et les êtres humains. Tout, dans le visible et l'invisible, est appelé à l'existence par la parole de Dieu.
 
« Dans un parallèle délibéré avec les premiers mots de la Genèse, Jean nous montre Dieu comme celui qui appelle le salut à l'existence par la parole. Cette fois, la parole de Dieu prend une forme humaine et entre dans l'histoire en la personne de Jésus. Jésus parle et les choses sont : le pardon et le jugement, la guérison et l'illumination, la miséricorde et la grâce, la joie et l'amour, la liberté et la résurrection. Tout ce qui est brisé et déchu, pécheur et malade, est appelé au salut par la parole de Dieu.
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​Maintenant que nous avons fini notre étude de Romains, nous allons décortiquer l'évangile de Jean ; c'est, d'ailleurs, le livre de la Bible que je préfère. Apparemment, cet évangile a été ignoré pendant des siècles. Les pères de l'Église le trouvaient fade. Pour moi, c'est tout le contraire ; même le Cantique des cantiques n'atteint pas l'intensité d'amour exprimé par cet écrivain. L'amour parfaitement platonique qu'éprouve Jean pour cet homme, Jésus, dépasse de loin ce que nous connaissons de l'amour. Que cette étude puisse nous aider à transformer notre amour - pour Jésus, d'abord, puis pour nos frères et sœurs en Christ, et ensuite pour notre monde - pour qu'il atteigne le but initial de l'amour : que nous devenions un avec le Dieu tout-puissant. C'est la raison première de la venue de Jésus sur la terre : nous présenter son Père en vérité et nous amener à lui comme des enfants et que nous nous asseyons sur ses genoux.
 
Assez tôt dans ma marche avec lui, le Seigneur m'a demandé d'aimer le monde sans me soucier de savoir qui m’aimerait en retour. Pour être honnête, je ne puis parvenir à cela que lorsque je suis sur ses genoux. Mon cœur aime et pardonne facilement. Le problème vient plutôt de mon intellect qui, toujours, analyse, calcule et cherche à contrôler ; qui toujours cherche la faute chez ceux qui ne m'aiment pas. Mais après avoir écouté quelque temps mon intelligence, je me rappelle à Qui j'appartiens et je me dépêche de remonter sur ses genoux.