Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas (1 Jean 4:20) ? Qui détestons-nous ? J’ai une sœur qui me hait. Par chance l’autre sœur m’aime largement, mais la première, je ne sais plus quoi faire avec elle. Je lui ai demandé pardon pour les choses que je lui ai faites, enfant. Elle était du genre à pleurer à la moindre contrariété, alors je me suis assurée qu’elle pleure tous les jours. Elle dit aussi que je lui ai sauvé la vie, et qu’en raison de cela elle me sera éternellement reconnaissante, pour autant elle garde ses distances. Détestons-nous davantage ceux qui nous sont étrangers. J’avoue qu’il y en a quelques uns que j’évite soigneusement. Je pense que nous pouvons nous tenir à distance que ceux qui se font un plaisir d’abuser de nous. Mais nous protégeons-nous réellement, ou pratiquons-nous la vengeance ? Que Dieu pense-t-Il de tout cela ? Pour Lui, il n’y a pas de terrain intermédiaire, pas de zone de gris—c’est bien ou mal, lumière ou ténèbres, amour ou haine. La règle doit être : si vous pouvez visualiser une personne, alors vous devez aimer cette personne. Toute la laideur doit tomber de nos cœurs, et nous devons nous tourner vers celui qui aime de façon évidente. Toute notre attention revient au Père. Si nous détestons un de ses enfants, ou même un de ceux qu’Il a créé, mais ne fait pas encore partie de la famille, alors nous le détestons Lui. Laissez votre amour pour Lui déborder à toute Sa création. Il vous en sera reconnaissant.
Traduction d’Emmanuelle Denfert-Bariani
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Marty
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