Nous nous étions inscrits tard à l’école et on ne pouvait plus trouver de logement. Nous avions fourré nos huit valises et neuf bagages à main dans la Citroën, achetée dès notre arrivée, et le moral des troupes déclinait à chaque fois que nous nous entassions dans l’habitacle. Il fallait absolument trouver un lieu de stockage. Mais on n’en trouva pas. Nous dûmes déménager de gîte en gîte huit fois en trois mois. Les locations d’été avaient lieu dans des anciennes étables, granges de battage et autres bâtiments inutilisés et nous déménagions selon les disponibilités. L’un de ces bâtiments datait de Jeanne d’Arc ; c’est du moins ce qu’annonçait la plaque sur le mur.
Tours avait une place publique datant du quinzième siècle, pleine de tables occupées par des Français, la cigarette au bec et par des étrangers qui enseignaient à l’école de langues. Cette école était la fierté de la ville qui s’enorgueillissait d’avoir l’accent le plus pur de toute la France. Nous passions des heures à étudier en buvant du café, assis aux obligatoires tables blanches dispersées à travers la place. Puis, nous retournâmes à Montauban, prêts pour le ministère.
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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