Ayant appris à discerner quelle était la voix de Dieu dans ma tête, j’ai réalisé avec quelle clarté Il se faisait connaître. Il parlait et il formulait lucidement, avec amour, ses désirs constants. Donc, je me trouvais maintenant sur le bord d’une bouche d’égout dans l’espace ; c’est du moins ce que je supposais, car je suivais simplement ses ordres. Tandis que l’air lourd ruisselait de mes vêtements, je regardai et m’aperçus que rien n’apparaissait à ma vue qu’une lumière blanche éclatante ; mais je n’avais pas besoin de protéger mes yeux de sa clarté. J’étais en train de me demander si, peut-être, je me trouvais au milieu d’un nuage épais juste à côté du soleil, lorsque soudain deux anges vinrent vers moi de derrière, à toute allure. Chacun d’eux m’attrapant par un bras, me souleva et nous avons filé à la vitesse de la lumière. Mes yeux étaient tout à fait incapables d’enregistrer ce que nous voyions, mais j’étais en train de penser que nous traversions le Ciel tout entier lorsque nous nous sommes arrêtés net, comme si nous n’avions jamais bougé. Nos pieds reposaient sur du solide, mais je ne savais pas quoi. Les anges ne me lâchaient pas et je n’avais aucun désir de m’en aller car Dieu, Lui-même, était assis sur son trône juste en face de moi. Je le vis de côté et comme ses yeux regardaient droit devant, je pouvais l’observer. Son trône semblait fait d’or pur. L’estrade circulaire et les quatre marches tout autour étaient aussi en or et le trône au centre, comme l’énorme joyau d’une bague. Lui-même donnait l’illusion d’avoir un corps d’homme et en même temps d’être fait de feu.
Puis Il se tourna vers moi et me regarda. Son visage émettait un flottement comme une bûche léchée par le feu. Son bras fit un mouvement circulaire pour me faire signe de venir vers lui et d’ailleurs Il a dit, « viens vers moi », d’une voix paternelle – quoique je n’eusse jamais entendu de voix paternelle de ma vie, pas même dans un film. Sa voix résonnait avec confiance, une voix qui faisait sentir que non seulement Lui était à sa place, mais que moi aussi. Les anges lâchèrent mes bras et j’ai regardé vers le bas pour voir si je pouvais marcher sur le sol ferme et aller vers ces marches en or ; alors, je m’aperçus que j’avais le corps et les vêtements d’une enfant de trois ans. Plus tard, en y réfléchissant, je me suis dit que c’était bien ainsi car, spirituellement parlant, je n’étais pas plus vieille que ça, quoique j’eusse quarante ans à cette époque. J’affermis mes pas et en regardant vers le haut je vis que les marches s’étaient agrandies et avaient une taille qui, pour un enfant de trois ans, semblait presque insurmontable. Mais j’y grimpai tant bien que mal comme l’aurait fait n’importe quel bambin, en m’appuyant sur les mains tandis que mes petites jambes potelées se lançaient à l’assaut de la montée. Sur l’estrade, Dieu me prit dans ses bras et me fit asseoir sur son genou droit. Son corps était le plus paisible qui soit et je m’y suis tout de suite blottie. M’entourant de son bras droit et me tenant serrée tout contre lui, Il m’a montré quelque chose vers le bas et j’ai vu la terre comme sur une photo prise d’un vaisseau spatial. Puis je lui ai montré mes problèmes sur la terre car je les voyais aussi, très clairement, mais ça ne me faisait pas mal quand je les voyais en étant sur les genoux de Dieu. Il m’a demandé de le regarder droit dans les yeux et de lui raconter tout de moi. Je supposais qu’Il savait déjà tout de moi et que ça devait être moi qui avais besoin d’en apprendre plus sur moi-même en parlant des choses. Il a écouté chaque mot. Quand je pleurais, Il pleurait. Quand je riais, Il riait. Quand j’eus terminé, Il m’a dit comment résoudre mes petits problèmes. Puis, comme il n’y avait plus rien à se dire pour le moment, Il m’a remise sur mes pieds et m’a dit : « Aujourd’hui, tu es venue dans la salle du trône de Dieu. Tu peux revenir quand tu veux. C’est là que tu me trouveras et je suis toujours disponible pour te parler ». Et soudain, j’étais de retour dans ma chambre de Green Street à San Francisco. Au début, j'ai voyagé jusqu’à la salle du trône exactement comme Il me l’avait montré. Je nageais dans l’air lourd, je poussais la plaque d’égout sur le côté et me hissais à la surface. Mais la première fois que j’ai fait le voyage toute seule, les anges ne sont pas venus. Au lieu de cela, la bouche d’égout s’ouvrait directement dans la salle du trône. Ensuite, j’ai perdu de vue la bouche d’égout et j’ai pris conscience d’un voile entre les deux mondes, le voile qui s’était déchiré en deux à la mort de Jésus. D’un côté, il y avait le monde et, de l’autre, le Saint des saints. Au bout d’un certain temps, je me suis rendu compte que lorsque je décidais d’aller dans la salle du trône, je n’avais pas besoin de nager dans l’air lourd ; j’y allais simplement. Je désirais y aller et j’y étais. Mon « Papa », mon Père Dieu, est toujours disponible. Il ne me demande jamais d’attendre une minute pendant qu’Il termine avec quelqu’un d’autre. Il n’y a jamais personne entre lui et moi. Il est réellement omniprésent, c’est-à-dire qu’Il peut être avec chacun d’entre nous, exclusivement, en même temps. J’avais probablement cinq ans, spirituellement, quand j’ai décidé d’explorer le Ciel. . . .
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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