En parcourant le journal un jour, j’ai remarqué une annonce parlant d’une messe spéciale dans une certaine église, et j’ai senti que mon esprit me poussait à y assister. Dès l’entrée dans le sanctuaire, je fus abasourdie. Des centaines de personnes chantaient en harmonie dans des tonalités multiples, en levant les mains en l’air et adorant le Seigneur ! Je me suis presque arrêtée de respirer tant j’étais émerveillée par les sons que j’entendais et l’extase dont j’étais témoin. « Je ne sais pas ce qu’ils ont, murmura John, mais je le veux. » Il m’entraîna dans l’allée et nous fit asseoir au deuxième rang, ce qui est très inhabituel chez un homme habitué à toujours s’asseoir au dernier rang des églises. Lorsque nous sommes repartis, j’ai attrapé une affichette annonçant une retraite sur le renouvellement dans le Saint-Esprit, qui avait lieu pendant un weekend, dans une église d’Oakland. Mon cœur fit un bond. Le Seigneur était-il en train de me parler ? Mine de rien, j’ai tendu ce flyer à Dan : « Tu veux y aller ? »
Il lut rapidement et me le rendit. « J’ai pas les moyens ». Alors, j’ai prié : « Seigneur, si tu veux que nous allions à cette retraite, il va falloir que tu arranges les choses. » Cette semaine-là, un ami a appelé pour savoir si J.J. pouvait venir chez eux pour le weekend. Une autre amie a téléphoné pour demander si elle pouvait emmener Jo à la campagne avec sa fille et elle. John, qui était en congé, est revenu à la maison avec une prime qui nous a payé les frais et donc, nous nous sommes retrouvés à passer tout le weekend à Sainte Bénédicte. Marchant comme à pas feutrés, nous avons transporté nos bagages à travers les couloirs lustrés d’un vieux monastère jusqu’à la chambre qui nous était réservée et qui offrait une vue extraordinaire sur la baie. Le pittoresque de cet environnement me mit d’humeur romantique. - Chéri, que dirais-tu d’essayer ce lit avant le dîner, dis-je à John en l’entourant de mes bras. - Nous ne sommes pas là pour ça, dit-il en se dégageant de mon étreinte. Nous avons dîné légèrement dans une pièce au sous-sol puis nous sommes montés à la chapelle avec les autres participants à ce weekend. Je n’avais encore jamais vu une chapelle jaune. J’en fus éblouie. Le père Robert a parlé de la présence vivante du Saint-Esprit dans nos vies ; franchement, je ne me rappelle pas ce qu’il a dit. Puis nous nous sommes quittés pour une douzaine d’heures : une retraite silencieuse et une bonne nuit de sommeil. John avait bien spécifié que je n’aurais pas d’autre choix de toute façon. Le reste du weekend a été très joyeux. Une vingtaine d’entre nous avons joué à des jeux et noué des amitiés dans un climat de détente bienfaisante. Nous avons créé des sketchs, mis en scène notamment la traversée de la mer Rouge et chanté. Lorsque dimanche matin, le père Robert nous a demandé de nous avancer si nous désirions avoir une communion plus étroite avec le Saint-Esprit, tous ont fait ce pas. Les musiciens ont joué, les chanteurs ont chanté et le père Robert a probablement imposé les mains à chacun. Je ne sais pas, j’avais les yeux fermés. Ce que je sais, c’est que j’ai senti une main se poser avec douceur sur ma tête et ensuite, le Saint-Esprit m’a entourée et m’a déposée sur le sol, comme si j’étais au milieu du buisson ardent. Des personnes de l’équipe de l’église ont prié pour moi et j’ai entendu une femme dire : « Qu’elle chante comme les anges qui t’adorent, Père. » Alors de ma bouche est sorti un chant avec les plus belles paroles que j’aie jamais entendues. Un vent fort a soufflé dans le sanctuaire ; je l’entendais sans le sentir, et la lumière semblait danser sur les murs peints en jaune. Seule une poignée d’entre nous a vécu une expérience extraordinaire avec le Seigneur ce jour-là. John n’en faisait pas partie. Quand je lui en ai parlé ensuite, il m’a répondu - Peut-être que je ne suis pas supposé avoir encore tous ces frissons. J’ai protesté - Chacun peut recevoir la plénitude de Dieu. Il suffit de le vouloir sincèrement. Tu as entendu le père Robert. - Ça viendra quand Dieu sera prêt à me donner plus de Lui. Je pense qu’il y a quelque chose qui bloque pour l’instant. Le visage de John reflétait de la tristesse. Je n’ai pas demandé ce qu’était ce « quelque chose ». Je ne voulais pas être accusée de toujours vouloir « ramener ce sujet sur le tapis ».
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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