Mon âme était tourmentée au-delà de ce que je pouvais supporter. Je suis donc allée assister, à Sainte Bénédicte, à un office du vendredi soir que je ne suis pas prête d’oublier. En, général, j’aimais cet office à cause de la merveilleuse présence du Saint-Esprit. Mais ce soir-là, j’étais tenaillée par le désespoir et je n’arrivais pas à en sortir. Je me suis avancée pour la prière. La dame qui a prié pour moi était celle qui avait demandé à Dieu de me faire chanter un chant d’adoration, comme un ange. Elle sourit et me prit les mains. J’étais trop tourmentée pour lui rendre son sourire. J’ai dit : - Demandez au Seigneur qu’il veuille bien me pardonner d’être une personne si mauvaise. Elle commença à prier puis elle se mit à bégayer et s’interrompit.
- Je ne peux pas prier comme ça !, dit elle. Dieu vous aime exactement comme vous êtes. Retournez chez vous et lisez le Cantique des cantiques. C’est une lettre d’amour écrite spécialement pour vous. Je l’ai remerciée et, rentrée chez moi, je me suis mise au lit et j’ai commencé à lire le Cantique de Salomon. J’ai lu ce qu’il disait de l’amour de la Sulamite pour le Bien-aimé. Ça, je pouvais le comprendre. Mais Son amour pour elle… ce n’était pas possible. Il était impossible que quelqu’un m’aime à ce point. Ce soir-là j’ai pleuré tout mon soûl avant de m’endormir. Puis j’ai décidé de lire ce petit livre de la Bible tous les soirs jusqu’à ce qu’il ne me fasse plus pleurer. Pendant trois mois je l’ai lu tous les soirs avant de m’endormir et tous les soirs j’ai pleuré. Mais quelque chose s’est passé pendant ces trois mois : le Seigneur m’a demandé : « Veux-tu me laisser te bercer pour t’endormir chaque soir ? » J’ai répondu « oui » à travers mes larmes. Et tous les soirs, j’ai senti ses bras autour de moi. Je ne sais si mon corps bougeait réellement mais j’avais la sensation qu’Il me berçait. Au bout de trois mois, j’ai finalement cessé de pleurer et le Seigneur m’a dit : « Il n’y a aucun enfant non désiré dans mon Royaume. » J’étais née hors des liens du mariage et je m’étais toujours sentie non désiré. Ma sœur m’a expliqué que c’était la raison pour laquelle j’avais épousé John : lui non plus ne me désirait pas. Je n’ai pas, comme elle, de connaissances en psychologie mais tout ce que je sais c’est que lorsque le Seigneur a dit qu’il n’y avait aucun enfant non désiré dans son Royaume, j’ai pris conscience d’être aimée et désirée par l’homme le plus extraordinaire sur la terre, Jésus- Christ, fondateur et roi de toutes les nations ! Ce soir-là, mon cœur a commencé à guérir et au lieu de pleurer, je voulais crier à quel point je l’aimais ! Je reconnais que ma guérison s’est souvent effectuée au travers de la colère. John et Bob, son frère, ont ouvert un restaurant dans East Bay. J’y passais régulièrement pour voir l’évolution des travaux et je m’émerveillais de leurs innovations. Et je pensais, logiquement, participer aux festivités de l’inauguration. Ce jour-là, j’ai demandé à John, tandis qu’il s’habillait : - À quelle heure dois-je venir au restaurant ? John plissa le front. - Je pense que ce serait mieux que tu ne viennes pas. J’en suis restée comme deux ronds de flanc. - Pourquoi non ? C’est le jour de l’inauguration, je veux être de la fête. - Eh bien, dit-il en passant sa ceinture autour de sa taille, ce n’est pas la peine que tu viennes : il ne va pas se passer grand ’chose et Bob ne veut pas que tu y sois. - Bob ne veut pas que j’y sois ? Qu’est-ce qu’il a dit exactement ? - Ce n’est pas qu’il ait dit quelque chose. Je sais simplement qu’il ne veut pas que tu viennes. Il enfila ses mocassins. - Je ne suis pas mariée à Bob. Il n’a rien à dire là-dessus. Est-ce que toi, tu veux que je vienne ? John s’examina dans le miroir. - Je pense simplement qu’il vaudrait mieux que tu ne viennes pas. - John, regarde-moi. Il tourna les yeux vers moi dans le miroir. - Est-ce que tu veux que je vienne ? Il se regarda à nouveau dans la glace, aplatit ses cheveux avec ses deux mains et dit : - Non John mit son portefeuille dans l’une de ses poches revolver, fourra son foulard dans l’autre, sourit et quitta la maison sans ajouter un mot. Cette fois, je n’ai pas été blessée ; j’étais très en colère. Et je le suis restée jusqu’à ce que J.J, Jo et moi partions pour le camp chrétien de familles, où nous devions retrouver ma tante. Les groupes de jeunes étaient exactement ce qu’il fallait pour mes enfants, et le groupe de prière était juste ce dont j’avais besoin. Là, on m’a assurée que j’aurais dû me trouver à l’inauguration avec une robe de fête et y être honorée. Et on a prié pour John. Écœurée, je me suis demandé pourquoi le Seigneur n’avait révélé à personne que John était un pervers avec un péché caché. Pourquoi devais-je porter seule ce fardeau ? En plus, ils ont tous fait de très belles prières pour John ! Mais ce soir-là, le responsable du groupe, une armoire à glace arborant une barbe blanche, m’a prise à part auprès du feu qui crépitait et m’a dit : - Tu aurais dû être à cette inauguration. Je ne comprends pas qu’un homme ne veuille pas que sa femme soit à ses côtés. Tu es une femme très charmante ; il doit y avoir quelque chose qui déraille complètement chez ton mari. Je vais continuer de prier pour lui.
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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