La Bible dit souvent que nous devons Le connaître. Magnifique, mais comment est-ce possible ? Il a quitté cette terre il y a deux mille ans, enlevé dans un nuage. Cependant, puisque rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui, nous pouvons nous promener dans la nature et voir son œuvre, qui nous parle beaucoup de lui. Quand nous passons dans une forêt vierge et voyons les arbres, tombés à cause de l’âge ou de la maladie, qui jonchent le sous-bois, et quand nous observons, d’autre part, que la partie ensoleillée du sol est couverte de végétation, tandis que la partie à l’ombre reste aride, j’apprends deux choses à son sujet : 1) Il ne craint pas de faire du désordre. 2) Il n’est pas contre la voie de la facilité. J’apprends beaucoup sur lui en lisant la Bible, ce qui est d’ailleurs mon occupation favorite. J’entre dans les récits bibliques et je deviens actrice dans l’histoire comme s’il s’agissait d’une pièce de théâtre dans laquelle je tiens un rôle, principal ou secondaire. Par exemple, dans le récit où Dieu a ouvert la mer Rouge pour que les Israélites puissent la traverser à pied sec, je me suis vue comme l’un des soldats de Pharaon monté sur son char et poursuivant les Hébreux sur le fond de la mer. Je n’en ai pas cru mes yeux lorsque mes roues se sont démantibulées. Comment diantre était-ce arrivé ? Mais je devais continuer malgré la difficulté puisque j’étais serviteur de Pharaon. Puis, lorsque s’écroulèrent les murs formés par l’eau de la mer, instinctivement, je levai les bras pour me protéger et à ce moment-là, j’eus une pensée très claire tandis que des trombes d’eau passaient au-dessus de moi : « combien je suis bénie d’être vivante et de pouvoir jouer un rôle dans cet événement extraordinaire ! »
Qu’ai-je appris là ? C’est que Dieu est l’auteur ultime, ainsi que le producteur et le metteur en scène de tous les événements historiques et que personne n’y participe par hasard. Chacun a un rôle spécifique à jouer ; peu importe qu’il soit essentiel ou secondaire aux yeux du monde, pour Dieu, chaque acteur a la même importance et Dieu habite tous les rôles et tous les acteurs. J’aimerais illustrer ce point par une histoire vécue. Un dimanche soir où je me rendais à l’église, j’ai tout à coup changé d’avis et me suis dirigée vers un cinéma. Je voulais voir le film « Amistad ». Je me suis alors confondue en excuses auprès du Seigneur : « Je suis désolée, mais je n’irai pas à l’église ce soir. Je veux voir « Amistad » et je ne ferai pas demi-tour, mais s’il te plaît, ne sois pas fâché contre moi ». Mais le Seigneur m’a interrompue : « Tu ne vois pas que j’y vais avec toi ? » Je suis restée sans voix et j’ai cogité là-dessus. Ses paroles ne m’ont pas vraiment surprise, mais plutôt son attitude. Il semblait enthousiasmé d’aller voir ce film avec moi. Je lui ai dit : « Seigneur, tu étais avec l’auteur du scénario quand il l’a rédigé, tu as dirigé le film au travers du réalisateur, tu as produit le film et donc tu connais déjà tout de ce film. Pourquoi es-tu si enthousiaste à l’idée d’y aller avec moi ? » Il m’a dit : « Oui, mais je ne l’ai jamais vu avec tes yeux ». Mon rôle, en tant que spectateur de ce film, était à l’évidence aussi important pour lui que la personne qui avait écrit le scénario ! Cela me ramène à un souvenir ancien : très jeune chrétienne encore, j’ai eu une vision en priant. Était-ce une vision ou une parole de connaissance visuelle, je ne sais. Je me suis vue dans le ventre de ma mère alors qu’elle était enceinte de six mois environ et, une fois encore, je l’ai vue assise dans un bus. Elle venait de quitter mon père qui lui avait annoncé son départ pour aller rejoindre les troupes britanniques dans la guerre contre l’Allemagne. Elle allait devoir assumer toute seule la naissance. Elle le savait, mais l’espérance s’accroche au cœur humain et elle avait espéré qu’il se réconcilierait avec elle et serait un père pour son enfant. Maintenant, assise dans le bus, elle oscillait entre une colère intense et une pitié de soi pathétique. Moi, nichée à l’intérieur de son corps, je comprenais parfaitement ma mère. Je connaissais ses pensées, ses sentiments, ses amours, ses haines ; je connaissais ses responsabilités et aussi ses rêves. Mon seul intérêt dans la vie, c’était elle. Je vivais en elle. Son monde était tout ce que je connaissais. J’étais de son côté. Peu importe ce que pouvaient dire ou faire les gens, ma maman était mon tout, elle était toute ma vie. Je me suis sentie très fâchée à l’égard de cet homme qui m’avait engendrée. Eh bien, nous allions lui montrer ! Nous allions imprimer notre marque dans ce monde et il en serait malade de jalousie. Mais nous ne le laisserions pas revenir. Jamais ! Les enfants sont appelés des « dons » de Dieu, des dons qu’Il fait à notre mère. Et nous connaissons mieux notre mère qu’elle ne pourra jamais nous connaître. De même, quelqu’un vit en moi, qui me connaît mieux que moi-même. Le Saint Esprit de Dieu me remplit. Il est de mon côté quoi qu’il arrive. Il rejette toutes mes attitudes si mondaines, mais mon monde est Son monde. Mes intérêts sont les siens. Il me comprend profondément. Il connaît mes pensées, mes sentiments, mes peurs, mes amours, mes haines, mes responsabilités, mes rêves et il est là pour me guider vers l’autre bord. Vers la rive de la liberté, la rive de Dieu. Il me connaît et Il m’aime parfaitement.
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Marty
Delmon Écrivaine
Évangéliste Enseignante Écrire était profondément inscrit dans mes gènes si je peux parler ainsi. Mais quand j’ai donné ma vie à Jésus, Il m’a dit qu’Il m’avait créé pour écrire toutes mes aventures spirituelles et j’ai commencé à le faire. Après tout, si Dieu tout puissant me faisait com- prendre que son projet sur moi c’était d’être son écrivain, qui suis-je pour discuter son plan ?
Mon espérance, c’est vous n’aimiez pas seulement ce que j’écris mais que mes mots changent votre vie. Qu’ils vous mettent en route vers Jésus et avec Jésus. Que vos jours avec Lui sur cette terre, ressemblent au ciel. Archives
October 2018
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