​Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde (1 Jean 4 :4).
 
En tant que bébé chrétien j’adorais chanter cette chanson : « Celui qui est en moi, celui qui est en moi, celui qui est en moi, Il est plus grand que celui qui est dans le monde ». Je ne comprenais pas vraiment ce que cela signifiait jusqu’au jour où mon grille-pain est tombé en panne. Les enfants étaient en train de prendre leur petit déjeuner et, les tartines grillées étant une véritable tradition dans le petit déjeuner américain, j’ai mis le pain dans les fentes du grille-pain et la manette a descendu tout doucement, et la grille ne s’est pas allumée. J’étais consternée. J’ai réessayé de nombreuses fois avec, à chaque fois le même résultat. À ma décharge, je n’ai pas essayé de résoudre le problème en cherchant une autre solution pour les servir. J’étais accaparée par le grille-pain.
 

​Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde (1 Jean 4 :3).
 
Pensez à cela ! Si Satan parvient à nous faire croire que la Bible n’est pas véritablement la Parole de Dieu, que Jésus n’est pas vraiment venu en chair, que tout notre péché et tout le mal dans le monde n’étaient pas restés en enfer, que Jésus n’a pas si magistralement vaincu le diable qu’Il ne lui reste plus rien à combattre, que le sang de Jésus n’a pas payé pour notre rédemption, que Jésus ne s’est pas relevé des morts, que reste-t-il de notre christianisme ? Si nous nous mettons à croire le diable, nous sommes partenaire avec l’antéchrist.
 

​Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu, (1 Jean 4 :2).
 
A l’époque où ce livre a été écrit, la plus grosse menace conte l’église étaient les fausses doctrines, et la pire d’entre elle était l’agnosticisme qui est la croyance selon laquelle Jésus n’avait pas vraiment été chair et os mais simplement un esprit qui semblait humain. Pourquoi cette croyance est-elle si nocive ? Parce que si Jésus n’était pas venu en chair et en os, il n’aurait pas pu payer pour nos péchés avec son sang. Il ne pourrait pas être un modèle d’entente parfaite avec le Saint Esprit pour les êtres humains. Et ce qu’Il a enseigné aurait été une fausse représentation de qui Il est.
 
Oui, il était véritablement 100% homme et 100% Dieu. Des gens tentent de discuter ce point aujourd’hui dans le but de rendre Jésus inapprochable pour nous, les hommes. La Bible dit qu’Il a choisi de mettre de côté sa nature divine afin de devenir 100% humain. Il devait être approchable, palpable, ou alors Il ne pouvait pas nous aider. Nous devons comprendre que nous avons un Dieu qui est véritablement descendu à notre niveau et a vécu parmi nous comme l’un des nôtres. Ce simple fait nous relève à Son niveau. Ces fausses doctrines prêchent que la chair est mauvaise, mais que l’esprit est bon. Nous savons aujourd’hui que c’est un honneur de revêtir cette chair, comme Jésus l’a fait aussi, et de nous assoir avec Lui sur Son trône dans le ciel. S’Il n’était pas venu dans la chair, Il n’aurait pas pu relever notre tête avec la Sienne.
 
 
Traduction d’Emmanuelle Denfert-Bariani
 

​Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde (1 Jean 4 :1).
 
Une des choses les plus difficiles que j’ai eu à apprendre, c’est de vivre dans deux mondes différents en même temps : le monde spirituel, et le monde matériel. Je savais intellectuellement que le monde spirituel était tellement plus puissant que le monde matériel, en fait le monde spirituel crée le monde matériel. Mais quand j’ai appris cette leçon émotionnellement et que j’ai commencé à utiliser mes mots pour créer ce que je voulais dans le monde matériel, les attaques contre moi ont chuté considérablement.
 
Les esprits, de quelque monde qu’ils viennent n’ont pas de place permanente sur Terre. Ils doivent pouvoir habiter un corps physique de façon à pouvoir demeurer sur Terre. Si ce sont de bons esprits comme les anges, ils obéissent absolument et directement aux ordres de Dieu et n’envient pas notre foyer terrestre. Si ce sont de mauvais esprits, les démons, ils cherchent à tout prix à échapper au contrôle de Satan, et se loger dans un corps humain est la meilleure échappatoire qu’ils aient. Les animaux sont moins bien pour eux parce qu’ils ne raisonnent pas, et ne produisent pas de pensées abstraites. C’est pourquoi les démons se démènent autant pour se faire une place en nous. Un verset indique qu’ils recherchent des lieux humides. L’intérieur d’un corps humain est des plus humides.
 

​Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu'il demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné (1 John 3:24).
 
Quelle belle représentation que cela ! Dieu qui est fait d’amour, vit en nous et nous en Lui. Nous sommes hébergés confortablement, cajolés dans un gigantesque amour sans fin. Et si nous gardons ses commandements alors nous aussi sommes faits d’amour, et Dieu aussi est hébergé confortablement et cajolé dans un gigantesque amour sans fin. Mais tout cela uniquement si nous gardons ses commandements.
 
J’aimais lire un petit livre intitulé « Pratiquer sa présence », mais maintenant je crois que quelqu’un devrait écrire un livre qui s’appellerait « Pratiquer son amour. » C’est ce qu’Il veut. Comment pouvons-nous l’aimer ? Explorons les pistes. Et si nous nous perdons en chemin, nous avons le Saint Esprit en nous qui nous guide. Il est un moteur pour ce qui est de la marche dans l’amour. Normalement le Saint – Esprit est un gentleman et ne parle pas avant qu’on ne lui ait adressé la parole en premier. Mais quand nous choisissons de marcher dans l’amour, il s’implique subitement, nous montrant les choses à faire, et nous parlant alors constamment. Quand nous choisissons que nous allons ouvertement démontrer de l’amour à quelqu’un, nous les aimons pour Dieu.
 
 
Traduction d’Emmanuelle Denfert-Bariani